Pour cette controverse #03 traitant de la question de l’environnement, le Hublot a invité Amélie Payen de l’association Shilakong qui a expliqué les bienfaits du numérique pour favoriser les initiatives écologiques, et Mario Mulé qui a pris une position radicale sur l’aspect négatif du numérique pour l’environnement puisqu’il est utilisé, selon lui, sans besoin essentiel, et que sa consommation énergétique est très élevée.

Voici le montage vidéo de cette rencontre virtuelle sur virtuel.lehublot.net :

Certains habitants interrogés par les web reporters de Ligne16 voient dans le numérique un moyen de réduire les déplacements en véhicule et donc pour eux, c’est moins polluant. Néanmoins, tous ont bien exprimé le côté nocif du numérique, des data centers néfastes à l’encontre de la réduction du réchauffement climatique. Même si des initiatives utilisent la chaleur des data centers pour chauffer des logements, elles restent peu nombreuses.

Quelques bons gestes pour moins polluer et limiter l’impact :

  • Modérer son activité numérique : limiter le nombre de matériels connectés et utiliser uniquement ce dont on a besoin. Avoir une utilisation responsable d’Internet.
  • Faire attention à stocker uniquement des photos et des documents utiles afin de réduire l’énergie dans le chargement des données. Le reste, privilégier un disque dur externe pour les sauvegarder et non le cloud.
  • Réaliser le tri des emails régulièrement, supprimer les messages inutiles, se désabonner des newsletters, réduire le nombre de destinataires en copie de mes emails quand j’envoie un message (ce qui évite de stocker inutilement des messages dans différentes boîtes de réception et donc sur plusieurs appareils serveurs, compresser mes pièces jointes avant envoi).
  • Réduire sa consommation de streaming qui a un fort impact CO2 et qui utilise bien plus d’énergie que quand on télécharge le film.
  • Préférer acheter des matériels reconditionnés plutôt que du neuf. Cela économise les métaux rares.
  • Créer des sites web éco responsable en utilisant moins de ressources et choisir des serveurs éco-responsables (ex. startup Stimergy à Grenoble).
  • Eteindre ses appareils connectés quand je ne les utilise pas, y compris ma box qui est souvent branché 24h/24.

A 21h, a eu lieu la performance artistique des étudiants de l’Université en section théâtre. Sous la direction d’Ezéquiel Garcia-Romeu du Théâtre de la Massue, ils ont joué le scénario à travers leurs avatars. Une bataille dans l’espace virtuel s’est déroulée avec d’un côté les partisans de l’entreprise Petal (Petrolium Energie Transnational) et de l’autre, les résistants qui tentaient de planter des arbres face à l’immobilier florissant. Une sacrée pagaille !

La prochaine controverse vendredi 30 avril, cette fois-ci, traitera de la question de l’emploi. Le numérique détruit-il nos emplois ? avec Vincent Lambert, chercheur universitaire, qui expliquera en quoi il détruit nos emplois, alors que Damien Francheteau, directeur de l’accès à l’emploi à la Fondation de Nice, montrera qu’il en crée plus qu’il n’en supprime. L’émission débat sera suivi à 21H00 d’une performance générative “Advienne” de Cyrille Meroni